Ces Contes Psychanalytiques
doivent leur existence à de belles rencontres. La rencontre avec les petites
personnes et les grandes personnes avec lesquelles j’ai travaillé, soit à
l’IRECOV Beau-Site ("Institut d’Éducation et de Rééducation de l’Ouïe et
de la Vue"), soit à la Clinique de La Borde ; la rencontre avec les
collègues ; la rencontre avec la Psychanalyse et la Psychothérapie
Institutionnelle.
Ces contes doivent leur naissance
à Jean-Jacques Martin, qui a été le pilier des séminaires de l’EPIC, École de
Psychiatrie Institutionnelle de La Chesnaie, pendant de longues années. Au
cours d'un des séminaires de l'EPIC, j'avais présenté "Mademoiselle
Papillon par Madame Tomate". Jean-Jacques m'avait dit: "Il
faudra que tu publies, ça pourrait s'appeler Contes Psychanalytiques".
La plupart de ces textes ont été
numérisés par Julie Sachet. Les dessins illustrant Mademoiselle Papillon sont
de Clémence Berger.
Je rends hommage ici à toutes et
tous, à chacune et à chacun.
J’ai réorganisé la présentation
des textes ainsi :
Tout d’abord le texte inaugural,
Mademoiselle Papillon, par Madame Tomate, à tout seigneur tout honneur, suivi d'un hommage à Jean-Jacques Martin.
Inaugural parce que premier de la
série. Inaugural également parce qu’il est emblématique de ce que peut être, parfois, une rencontre.
Puis des textes
« généralistes », petites histoires institutionnelles d'hier et d'aujourd'hui,
fantaisies rabelaisiennes.
Un texte psychiatrique et institutionnel, « labordien », « La cigale et la fourmi ».
Suivent des récits de rencontres avec des enfants, enfants sourds, enfants déficients visuels, et l’ami Ronaldino, ni sourd ni malvoyant.
Un texte psychiatrique et institutionnel, « labordien », « La cigale et la fourmi ».
Suivent des récits de rencontres avec des enfants, enfants sourds, enfants déficients visuels, et l’ami Ronaldino, ni sourd ni malvoyant.
J’ai ajouté aux textes qui
étaient déjà présents sur ce blog « Arara ou Mademoiselle Fleur
Pleure », texte antérieur à Mademoiselle Papillon. Bien que le style en
soit encore hésitant, et parfois peut-être peu fluide (j’étais toute jeunette
dans ce genre d’écriture), j’ai décidé, après quelques hésitations, de le faire
figurer ici. Arara a été, non pas "mon plus grand professeur en surdité", mais "Mon professeur en surdité". Après ma rencontre avec elle, tout à changé. Je me devais de lui rendre hommage.
J’ai choisi de terminer cette
présentation par un texte qui s’appelle « La Part de l’Ombre ».
Il est une ouverture sur ces zones d’ombre que nous portons tous en nous, d’une
façon ou d’une autre, qui se révèlent à un moment ou à un autre. Il témoigne de nos partages en humanité.
Il se pourrait qu’arrivent encore
deux autres textes, « Les Anges dans nos Campagnes », l’histoire de
ma rencontre avec un enfant sourd, poursuivi par des fantômes à la forme
d’anges, petit frère décédé avant sa naissance, dont on ne lui avait jamais
parlé. Ce texte… n’est pas encore écrit. Et un autre texte, labordien, travail
à partir d’un atelier chant, rencontre avec des patients, réflexions autour de la voix. Celui-là est écrit,
perdu dans je ne sais quelles oubliettes, peut-être resté en carafe dans un
carton de déménagement à la cave ? La cave, tout comme le grenier, c’est
l’inconscient, ça devrait pouvoir remonter un de ces jours.
Pour une présentation cohérente,
j’ai réactualisé toutes les publications, afin d’éviter qu’un texte écrit en
2012 soit annoncé comme mis en ligne en… 2011 ! L’inconscient ignore le temps,
mais tout de même….
Françoise Tomeno
24 novembre 2012